Transfert de cellule et sort de vérité

Arbagon entra dans la prison, il savait que ce qu'il allait faire était lourd de conséquence, mais il se devait de le faire, les ordres avaient été donnés et il avait même approuvé. Vakia entra à la suite du chevalier, regardant les autres chevaliers présents. Arbagon alla voir le responsable de la garde et lui demanda un rapport de ce qu'il s'était produit depuis les quelques temps où il avait été occuper à préparer d'autre chose.

" - Le prisonnier ne mange que très très peu, il tente de se laisser mourir selon nous. On ne parvient pas à le faire manger de force, il a refusé encore il y a un ou deux minutes.

- Bien, maintenant toi et les autres vous aller partir et tant que je ne vous dis pas d'entrer, vous rester dehors. "

Il coupa a réplique du chevalier d'un mouvement de main et attendit qu'il sot sortit. Il alla vers la cellule, le prisonnier devrait manger avant le transfert des prisons au cachot secret. Il ouvrit la porte d'un calme parfait, avançant vers Eloi d'une façon naturellement calme. Calme, pas intérieurement, c'était tout le contraire, il voulait volontiers étriper ce jeune homme, mais il en avait pas l'autorisation, dommage pour lui, il pouvait le faire souffrir.

Arriver assez près, dans un mouvement soudain, il empoigna Eloi au collet et le releva contre un mur. Son masque calme ne craquait pas cependant. Il le regarda franchement dans les yeux pour montrer à celui-ci qu'il ferait mieux de faire attention à ce qu'il faisait. Il parla d'une voix qui elle le trahissait, la haine et la colère qu'il portait à l'égard de celui-ci.

" Tu vas manger, parce que je ne veut pas que tu meurs, pas immédiatement. Si jamais tu refusais, la magicienne se ferait un plaisir de te faire manger jusqu'à ce que tu en sois malade s'il le faut. Ensuite on va t'apporter dans un nouvel endroit, sa va être très bien tu vas voir, moins charmant, mais plus calme et invisible, où on pourra complètement oublier ta présence. Alors tu vas magner et on part après. "

Il laissa libre Eloi de son emprise et lui montra le pain et l'eau qui lui avait été apporté plus tôt. Que le prisonnier le fasse de bon coeur ou non, il n'en n'avait rien à faire, il voulait qu'il mange et c'était tout. Le regard qu'il avait démontrait très bien qu'il n'avait pas envie d'avoir à le convaincre et qu'il ne le ferait pas.

Eloi ne s'attendait pas du tout à ça et quand il fut contre le mur, il parrut terriblement affolé. D'une voix étouffé il répondit:

- Il ne me laisse pas...il ne veux plus que je vous parle...

Déjà il craignait d'en dire plus et de souffrir, mais d'un autre côté, si il ne parlait pas il se doutait bien qu'Arbagon le ferait parler. Et si il parlait, ce serait son côté sombre qui le ferait souffrir. Il se sentait complètement pris au piège et ne savait plus trop quoi faire. Lorsque le chevalier le lacha, Eloi s'approcha du pain et de l'eau mais lorsqu'il saisit le pain pour le manger, il l'échappa carrément et plaqua ses mains sur sa tête

* Si tu penses que je vais te laisser faire! J'ai trop travaillé! Tu ne gâcheras pas tout avec ce stupide bout de pain! *

Il regarda Eloi, pas de doute qu'il était terrifier, mais il ne pouvait pas se montrer gentil, même avec cette personnalité, car sinon l'autre en profiterait. C'était une partie de ses tâches, mais il ne ressentait aucun regret non plus, il ne l'avait pas tué, alors pas besoin de s'en vouloir. Il espérait bien pour lui qu'il garderait sa personnalité douce assez longtemps pour éviter les ennuis jusqu'au sort de vérité, ce qui serait beaucoup mieux pour lui.

Mais cet espoir fut ruiné. Il le vit s'arrêter et se prendre les tempes, s'y prêt du but. Il sentit une rage monter en lui, il n'avait pas le temps pour lui laisser régler ce combat intérieur, il se retint cependant d'aller se défouler sur le prisonnier et ce contenta de fermer les yeux quelques instants.

" Vakia, il ne nous laisse pas le choix! "

La colère transparaissait dans sa voix, il n'avait pas envie de la dissimuler. Quand la voix de la magicienne résonna, il sentit un apaisement en lui, la magie facilitait tellement les choses, il aurait du être mage et non chevalier, mais il était trop tard pour recommencer sa vie. Il garda les yeux fermer, appuyer contre le mur de la cellule, attendant qu'Eloi ait fini de manger.

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 07/09/2007

Vakia avait acceptée de lancer le sort de vérité, mais le sort de vérité avait nécessité de retourner chercher dans ses grimoires, de l'étudier pour se le remémorer un certain préparatif. Elle savait bien que le chevalier était impatient de partir, mais il lui fallait du temps pour le lancer correctement, alors il devrait attendre. Quand tout fut fini, deux jours après qu'il le lui ait demandé, elle le prévint et ils prirent la direction de la prison.

Vakia et son apprenti entrèrent à la suite d'Arbagon dans la cellule, le regardant aller parler à l'officier. Elle regarda le détenu qui n'avait pas l'air au mieux de sa forme, comprenant pourquoi avec les explications du chevalier. Elle et son apprenti se dégagèrent des marches et laissa les gardiens sortir, restant silencieuse, attendant d'être utile. Malgré l'allure calme qu'avait Arbagon, elle savait très bien qu'il ne l'était pas et sa façon brusque d'agir avec Eloi ne la surprit pas. Elle attendit, voyant que le prisonnier était affolé, mais ne dit rien, ayant espoir en le voyant approcher du pain. Cependant, le combat intérieur refit rage, elle le voyait, tout comme elle percevait le combat intérieur du d'Arbagon, c'est deux hommes se ressemblait un peu.

Quand il le lui demanda, elle regarda Eloi, elle n'était pas au service du chevalier, mais savait que cela valait mieux de le faire manger de force, avec la magie. Fouillant mentalement, elle retrouva le sort qu'elle cherchait, puis regarda le jeune mage qui l'accompagnait. Il lui fit signe qu'il était prêt, puis elle lança le sort de domination avec les forces de son apprenti. Quand elle eu établi son emprise sur l'esprit d'Eloi, elle le força à manger le pain et boire l'eau, non sans mal, car il semblait décider à ne pas le faire.

Eloi parvint à résister un moment à la magie de Vakia et son apprenti mais, n'ayant déjà plus ses pouvoirs et ne pouvant compter que sur la force de son caractère il finit par céder pour se mettre à manger. Le chevalier maudissait la magicienne intérieurement alors que son autre côté, nettement plus sympathique se réjouissait de son intervention et se moquait bien cette fois de son adversaire. Autant en profiter car il craignait que ce ne dure pas longtemps.
Il finit de manger et boire, on voyait à son expression qu'il n'était pas particulièrement content de faire ça mais il n'avait malheureusement pas le choix. Si seulement il avait pu se transformer...En sortant, les gardes avaient ouvert la porte et le corbeau refit son apparition, se dirigeant tout droit vers son maître, finissant par se poser sur les barreaux de sa cellule.

Le bruit lui fit ouvrir les yeux, il regarda le corbeau, sans bouger, ni même un geste. La présence du corbeau ne le dérangeait pas du tout, si jamais l'animal osait trop s'approcher, ce serait différent, la douleur serait le châtiment du pauvre oiseau, car il n'avait de respect pour les animaux qui en avait pour lui, seulement pour eux. Il hésita un instant, puis fini par parler, car ce n'était pas le premier corbeau qu'il voyait dans sa vie. Ses paroles étaient aussi sèches et tranchante qu'avec Eloi.

" Toi, reste en dehors de cela et ne fait de folie, sinon tu risque de te condamner toi et ton maître. "

Sans même attendre une réponse de l'animal, il vu qu'Eloi avait fini de manger son pain, non sans montrer qu'il n'en était pas heureux. C'était le temps de le transférer dans les cachots secret, il sortit de la cellule, la referma et se dirigea vers un mur. Il prononça les deux mots de puissance qui permettait d'ouvrir la porte, seule magie qu'il connaissait. Le mur était toujours là, n'avait pas changer, mais Arbagon s'avança et passa au travers du mur. Il revint ensuite vers la cellule.

* - Il ne risque pas de vouloir coopérer.

- Si je lance encore un autre sort comme celui-ci, ma puissance sera diminuée pour le sort de vérité.

- Bien, utilisons une autre solution. *

" Tu as le choix, tu coopères ou la manière forte sera de mise. "

Il avait pénétré dans la cellule et regardait Eloi. Il avait refermer la porte pour éviter les manoeuvre désespérer. Il était adossé au mur en face du captif, il espérait bien pour lui qu'il prendrait la manière douce, car d'une façon ou de l'autre, il finirait à la même place, dans les cachots secrets.

Eloi avait relevé la tête en entendant les battements d'ailes si familier. Il regarda l'oiseau un moment jusqu'à ce qu'Arbagon lui parle. Il leva alors la tête et fixa le chevalier avant de se lever d'un geste particulièrement lent. Le corbeau croassa alors et voulu s'envoler mais les barreaux l'empêchaient de passer.
Maintenant debout face à Arbagon, l'ancien chevalier des Ténèbre semblait étonnament n'opposer aucune résistance. La tête haute, il paraissait simplement attendre.

Il regarda Eloi, qui malgré tout les choses qui pesait contre lui, il restait tête haute, face à lui. Provocation supplémentaire, démonstration de supériorité, que les traitements qu'il subissait était futile ou simplement qu'il voulait garder sa dignité? Il ne savait pas, il ne voulait pas s'attarder sur ce détail futile. Il ne semblait pas vouloir opposer résistance, parfait, les choses seraient plus simples. Il resta un moment face à l'homme, le regard plonger dans le sien, il ne réussissait pas à percer à jour le regard de l'homme devant lui, ça l'énervait tellement.

Il tourna la tête, allant vers la porte de la cellule, pour l'ouvrir et entrer. Il agrippa les poignets de l'homme et les attacha avec la corde habituelle pour éviter une éventuelle fuite. On se devait toujours d'être prudent dans le métier et la reine était partit ce matin, alors il fallait éviter les ennuis. Il fit sortir Eloi de la cellule, renfermant la porte après être sortit. Il conduisit ce dernier à vers le mur, le poussant vers lui, qui passa à travers au lieux de se cogner à lui. Il le suivit dans les cachots secrets.

C'était des murs de pierre brute, avec des cellules en fer. Cependant, derrière cet aspect simple se cachait le puissant sortilège qui empêchait quiconque d'utiliser de magie si elle ne savait pas comment défaire la protection. Quand Vakia fut passé, il referma le sortilège qui permettait de passer au travers du mur. Eloi fut mit dans une cellule, puis Arbagon alluma une torche pour faire un peu de lumière.

" Maintenant tu te trouve dans un nouvel endroit, et tu va y rester un long moment. Je vais m'assurer que tu ne meurs pas, ne t'inquiète pas, tu mangeras par magie s'il le faut, mais tu survivras. Maintenant, on va parler encore un peu. "

* Aller Vakia *

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 07/09/2007

Elle forçait Eloi à manger, même s'il s'opposait à cela, voyant très bien qu'il n'aimait pas son intervention, mais elle était nécessaire. Quand tout fut ingurgiter, elle cessa le sort, regardant son apprenti qui lui fit signe qu'il avait encore assez d'énergie. Elle lui sourit doucement avant de regarder Arbagon. Le corbeau venait de se poser sur les barreaux et malgré qu'elle ne comprenne pas quand Arbagon parla à l'animal, elle comprit que c'était un avertissement lancer au compagnon du chevalier. Il communiquait avec les animaux, plutôt bien.

Elle laissa le chevalier se promener, le regardant traverser le mur sans aucune surprise, elle connaissait très bien l'existence des cachots secrets. Quand il revint, il lui parla par télépathie. Malheureusement, elle ne pouvait pas se permettre d'utiliser sa magie n'importe quand, elle devait se garder un peu d'énergie pour le sort. Elle ne fut aucunement surpris d'entendre les propos plutôt froid et hostile, alors qu'il était appuyer contre le mur, comme s'il était en parfait sécurité, ce qui devait signifier que le chevalier s'estimait trop ou plus probablement, savait qu'il aurait le temps de réagir en cas d'attaque.

Le regard que s'échangèrent les deux hommes était particulier, aucun mots n'aurait pu être plus explicite de ce qu'il ressentait l'un vers l'autre, aucun près à abandonner ses positions ou montrer une blessure à leur honneur, ils étaient deux hommes très fiers. Cela finirait-il en bagarre? C'était par un tel duel que commençait généralement les batailles, mais Arbagon se résigna à laisser tomber, il avait bien fait, il le faisait cependant que pour son travail, car rien ne le tentait plus que tuer le prisonnier, elle le savait, il ne voulait pas pardonner ce que cet homme avait fait et ce qu'il soupçonnait qu'il ait fait.

Elle entra dans les cachots secrets à la suite d'Arbagon. Il enferma Eloi et alluma une torche, avant d'expliquer certaine chose à ce dernier, sa détermination était impressionnante, mais elle pourrait le conduire à sa perte. Elle regarda son apprenti et quand il lui demanda, elle commença à prononcer des paroles dans un ancien langage, que seul les magiciens connaissaient toujours. Créant premièrement un lien entre elle et son apprenti pour que leur puissance soit mise en commun, elle créa un lien avec Eloi pour s'immiscer dans sa tête, prenant position. Son rôle consistait maintenant à obliger Eloi à dire la vérité, elle se doutait qu'il résisterait, mais elle avait la force pour tenir assez longtemps avec son apprenti.